Lors de la phase d’étude sur les candélabres solaires, plusieurs sous-études sont réalisées. Que ce soit une étude photométrique, une étude d’ensoleillement ou, dans le cas qui nous intéresse, une étude de profil d’utilisation, les résultats différeront selon le besoin du client.

De ce fait, le profil d’utilisation est défini par le client selon différents points :

• La plage horaire où l’on souhaite éclairer la zone
• L’autonomie en nombre de jours en cas de mauvais temps
• L’emplacement futur du candélabre solaire
• Le requis d’éclairement au sol
• La présence ou non d’une cellule de détection

 

Oui mais pourquoi ?

En synthétisant les 5 critères d’utilisation listés avant, on peut définir un profil d’utilisation qui sera propre au besoin du client. De plus, le fait de connaître ces besoins nous permet également de dimensionner l’utilisation optimale de la charge de la batterie.

Prenons un exemple concret :

Nous sommes dans le Nord-Est de la France, précisément à l’adresse de notre siège soit : 5, Rue du Danemark 68310 Wittelsheim.

Le besoin est d’éclairer toute la nuit, depuis le départ des employés le soir à l’arrivée des employés le lendemain matin.

De plus, un module de détection est installé avec une montée en puissance à 100% de la puissance initiale pour une durée de 30 secondes en cas de détection.

Grâce à ces indications nous pouvons fournir un profil d’utilisation propre aux besoins.

 

En premier lieu, on recherche selon les différentes zones d’ensoleillement que vous pouvez voir dans l’image ci-dessous, celle où nous aurons notre projet :

Selon la zone d’ensoleillement du projet (zone 1, 2 ou 3), différents types de profil personnalisés spécialement pour leur zone peuvent être proposés.

 

En second lieu, après avoir défini la zone d’exploitation, nous pouvons définir le profil le plus proche du besoin du client.

 

Ci-dessus une nuit type de fonctionnement d’un candélabre solaire. Le candélabre solaire peut aussi passer en mode « dégradé » jusqu’à 20% de sa puissance initiale.

Le mode « dégradé » permet, en cas d’absence de soleil prolongée, d’optimiser la charge de la batterie restante afin de respecter l’autonomie demandée (jusqu’à un maximum de 72 heures) et d’éviter à tout prix de tomber en Blackout.

Ainsi, avec ce mode de fonctionnement, nous pouvons assurer la majorité du temps un fonctionnement de 365 nuits par an.

C’est une manière de simuler de la lumière afin de respecter les besoins du client et les normes européennes d’éclairement. On récupère les données d’éclairage (puissance lumineuse, température de couleur (chaude ou froide)), des divers lampes, spots ou encore projecteurs afin de les représenter en 3 dimensions et les inclure dans une maquette 3D.  Ces lampes nous permettent alors de simuler comment on va éclairer la zone, que ce soit en fonction des bâtiments alentours, de la végétation présente, de l’environnement, etc…

Oui mais pourquoi ?

Une zone tel qu’un parking ou encore une rue ne peuvent pas être éclairés aléatoirement…

Un éclairage trop puissant pourra aveugler les passants, un éclairage trop faible sera inutile. De plus, l’étude permet également d’apporter une homogénéité de l’éclairage, de façon à éviter d’avoir des endroits suréclairés et d’autres sous-éclairés.

Le but de l’étude photométrique est d’éclairer donc correctement en fonction des besoins, du respect des normes, de l’absence de pollution lumineuse et de l’environnement.

Comment on procède ?

On débute le projet en traçant la zone de simulation, si par exemple on doit réaliser l’étude d’un parking, on prend les dimensions de celui-ci ou alors on peut demander un plan pour se baser dessus. Ensuite on place les points lumineux à plusieurs endroits sur le plan afin de définir les zones de sources de lumières.

Ci-dessous, une représentation imagée d’une simulation effectuée pour l’éclairage du parking de notre siège à Wittelsheim :

Ensuite, on peut, comme dit au-dessus, commencer à simuler l’éclairage par le moyen d’un « Rendu en fausses couleurs ». Par ce nom, on représente les différents taux d’éclairement (en Lux) par rapport à l’éclairage qu’on a implanté (à l’étape précédente) dans la zone.

Pour obtenir un rendu encore plus précis, nous pouvons également utiliser une modélisation en 3D afin d’estimer comment l’éclairement va se comporter dans son environnement.

On obtient donc différentes couleurs, chacune correspondant à une plage de puissance d’éclairement (avec unité en lux). Ce dégradé nous permet de voir comment se propage la lumière dans toute la zone à éclairer.

Enfin selon les projets, plusieurs dizaines de reprises peuvent être effectuées jusqu’à trouver le résultat escompté permettant de respecter les besoins du client et les normes.